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Edition Originale

Charles BAUDELAIRE La Fanfarlo

Charles BAUDELAIRE

La Fanfarlo

J. Bry aîné, Paris 1848, Pet. in-Folio (21x31cm), relié.


Première parution dans le commerce chez un éditeur, en livraison dans les Veillées littéraires illustrées. Le texte avait en effet primitivement paru dans le Bulletin de la Société des gens de lettre (brochure mensuelle qui parut de 1845 à 1872). Cette quinzième livraison est accompagnée d'autres livraisons, soit des Veillées littéraires illustrée de Bry, soit des Romans illustrés chez Havard, on y distingue Werther de Goethe, Les mystères d'Udolphe de Ann Radcliffe, Le neveu de Rameau de Diderot, Adolphe de Benjamin Constant, etc.
Reliure en demi basane noisette d'époque. Dos lisse orné de séries de filets. Traces de frottements. Fente le long du premier caisson, sans manque. Petites épidermures sur le dos. Ensemble propre malgré quelques feuillets brunis et quelques rousseurs.
La Fanfarlo sera la seule nouvelle éditée de Baudelaire et sa seule nouvelle écrite malgré les nombreux projets de romans et nouvelles. Baudelaire s'y  est peint sous les traits de Samuel Cramer. Une femme délaissée charge un ami – Samuel Cramer, écrivain raté – de séduire la maîtresse de son mari – la Fanfarlo, actrice excentrique – afin qu'il lui revienne.
La publication inespérée de la nouvelle de Baudelaire est le fruit du hasard de la librairie, il manquait une feuille à la livraison 15 pour Mme de Kerouare de Jules Sandeau. Cette quinzième livraison eut droit à un retirage en 1849, on la reconnaît car Baudelaire y est écrit Beaudelaire. Le tome XV des Veillées littéraires illustrées fit l'objet à l'époque d'un compte rendu. Celui-ci a été publié dans le numéro de décembre 1848 de L'Écho de la littérature et des beaux-arts, par un rédacteur qui ne fait pas allusion au texte de Léopold Bougarre et réserve d'ailleurs l'essentiel de son analyse au roman de Sandeau. Baudelaire n'est cependant pas oublié puisque c'est sur « La Fanfarlo » que porte la coda de l'article : La Fanfarlo est d'un autre genre [que le roman de Sandeau]. Il peint admirablement les mœurs et la physionomie de la courtisane de haut étage. Le coloris est vif et animé. Le style original et plein d'effets. Peut-être l'auteur abuse-t-il du néologisme, et tout en voulant montrer le ridicule du romantisme, tombe-t-il dans ses errements. Quoi qu'il en soit, les portraits de Samuel et de la Fanfarlo sont tracés de main de maître. Notre jeunesse actuelle des deux sexes peut s'y mirer et s'y reconnaître. Nous l'engagerons à couronner de fleurs M. Baudelaire, l'un de ses meilleurs peintres. Cet article était signé XX.
Rare exemplaire en reliure d'époque.

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Réf : 74687

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