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Autographe, Edition Originale

Donatien Alphonse François, Marquis de SADE Lettre autographe inédite signée du Marquis de Sade, alors en liberté, au commencement de la Terreur

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Donatien Alphonse François, Marquis de SADE

Lettre autographe inédite signée du Marquis de Sade, alors en liberté, au commencement de la Terreur

1er avril 1793, 15,6x20cm, une page sur un feuillet.


Lettre autographe inédite datée et signée, rédigée à l'encre noire et adressée à un notaire. Au verso, probablement de la main d'un secrétaire, la mention « Sade du 1er avril 1793 » ; sous cette mention, une courte phrase de la main du Marquis : « pour que j'écrire à Gaufridy de lui envoyer de l'argent ».
Quelques pliures transversales inhérentes à la mise sous pli.
Longue lettre adressée à un notaire alors que le Marquis, rendu à la liberté le 2 avril 1790 par l'abolition des lettres de cachet, est libre et tente de mettre de l'ordre dans ses affaires.
Après la Révolution ses fils ont émigré et il ne les a pas suivis. Son nom figure pourtant sur la liste des personnes ayant quitté la France en raison des troubles révolutionnaires : « J'espère qu'avec tout cela je parviendrai à faire effacer mon nom de dessus cette fatale liste d'émigrés. » Soucieux de ne pas être considéré comme un ci-devant Marquis en cette période précédant la Terreur, il insiste sur la persécution dont il serait victime malgré sa bonne volonté : « C'est une atrocité sans exemple que de m'avoir joué un pareil tour à moi qui n'ai pas quitté Paris depuis la révolution, et qui depuis cette époque n'ai pas cessé de donner les preuves les moins équivoques de mon patriotisme ».
Sade dénonce également dans cette missive la complexité des rouages de l'administration française après la Révolution : « Je viens d'envoyer à M. Lions le certificat de résidence qui convient et j'y ai joint une pétition au district qu'il me dit être (...) essentielle. » Impécunieux, il prie son avocat « d'exciter le zèle de ceux qui [lui] doivent et de les engager à compter le plus d'argent qu'il percevront tout de suite à M. Gauffridi (sic) » et n'hésite pas à se montrer complaisant pour arriver à ses fins : « ne me ménagez pas alors je vous en conjure (…) conservez moi toujours votre soin et votre amitié (…) Je vous embrasse et salue de tout mon cœur. »
Les efforts de Sade seront vains, en décembre 1793 il est incarcéré aux Madelonettes, avant d'être admis, grâce à sa bonne amie Mme Quenet, à la maison Coignard de Picpus, un établissement de santé abritant les riches suspects.
Intéressante lettre inédite montrant l'infortuné Marquis aux abois, lors de l'un de ses rares moments de liberté.

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