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Jacques MESRINE Lettre autographe signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis au soir du Réveillon du 31 Décembre 1976 adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour à propos de la parution de son livre l'Instinct de mort: "Tu sais j'ai bien réfléchi pour le bouquin... il doit y avoir veto quelque part... car s'il était publié cela retarderait mes procès ou un truc dans ce genre..."

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Jacques MESRINE

Lettre autographe signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis au soir du Réveillon du 31 Décembre 1976 adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour à propos de la parution de son livre l'Instinct de mort: "Tu sais j'ai bien réfléchi pour le bouquin... il doit y avoir veto quelque part... car s'il était publié cela retarderait mes procès ou un truc dans ce genre..."

Fleury-Mérogis 31 Décembre 1976, 21x29,5m, une page recto verso.


Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du vendredi 31 Décembre 1976, 70 lignes environ à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison.
Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'interroge sur les difficultés qu'il pourrait rencontrer si son Instinct de mort paraissait bientôt et chez quel éditeur suffisamment courageux il pourrait être édité : "Je vais voir avec mon avocate pour les "presses de la cité" car je crois que l'on peut tirer un trait sur Simone. De toute façon il sera publié par celui acceptera d'en courir le risque (sic)"
Il conseille aussi sa bien-aimée sur ses conditions de travail : "Au sujet de ton boulot... j'espère que tu as discuté avec ta patronne, car les horaires ne sont pas légaux. ne te laisse pas faire à ce sujet. Vis à vis du procureur tu es obligé de travailler... cela ne veut pas dire être esclave au boulot." et s'inquiète pour l'avenir de sa fille Sabrina : "Demain j'espère la visite de la puce. je vais avoir une très sérieuse conversation avec elle au sujet de l'avenir. Car elle ne fait rien en classe... donc le mieux pour elle est de travailler pour obtenir un CAP en quelque chose. Elle veut jouer les adultes... alors, il va falloir qu'elle se conduise en adulte."
L'ennemi public N°1 évoque la nouvelle année à venir  : "...l'année nouvelle qui s'annonce... que nous réservera-t-elle... je l'ignore mais rien de bon si la logique se fait loi. cela ne m'empêchera pas de garder mon moral."
Jacques Mesrine, seul dans sa cellule au soir du réveillon du 31 décembre, termine cette belle lettre par d'affectueuses pensées pour Jeanne Schneider : "Ce soir j'ai la tête un peu vide... tu comprends mais j'ai le coeur plein de toi et c'est cela qui compte... je vais me mettre dans les draps et penser à toi. Ton vieux voyou pose de tendres bécots sur tout ce qui est toi. Bonne nuit chaton. Te quiero." et par cette note d'humour : "...tu connais cette blague : c'est une femme condamnée  mort... arrivée devant la guillotine elle embrasse le verre que l'on vient de lui servir. Le procureur demande : "elle est folle, que fait-elle". L'avocat lui répond "elle embrasse son dernier rhum" (sic) Pas mal hein. un petit sourire ma puce."
Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle on le voit préoccupé par l'avenir de sa fille, où il se montre conseiller syndical et soucieux pour la parution de son ouvrage l'Instinct de mort.




 

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