Une réflexion autour de Balzac et ses idées sur le papier – "Une foule de grands esprits a tourné autour de l'idée que je veux réaliser"–, la sélection de la semaine : éditions originales sur papier japon, et l'enquête sur une revue de mode qui ne se démode pas : La Gazette du Bon Ton.

De la muse avant toute chose et pour cela découvre – pardonnez l'Impair – le nouveau catalogue inspiré du Feu Follet et son florilège d'œuvres originales, manuscrites et photographiques de Baudelaire, Breton, Camus, Cendrars, Colette, Eliot, Magritte, Musil, Péguy, Rimbaud, Sarraute, Valéry, Vian et tout le reste de la littérature...

Nous ne nous soustrayons pas aux traditionnels vœux de nouvelle année, cette sympathique résurgence païenne célébrant le pouvoir performatif du langage. Mais quel vœu échappe à la monotonie des souhaits répétés d'un bonheur toujours à venir ?

Puisqu'il n'est pas un seul de ces vœux qui ne soit satisfait par l'évasion de la lecture et le plaisir de la contemplation artistique, la Librairie Le Feu Follet souhaite à tous les lecteurs et amateurs d'art une… nouvelle année.

L'atelier d'Edition-Originale s'active en ces derniers jours de l'Avent
pour vous assurer un choix d'exception et une livraison express.

Découvrez les mythiques sélections de cadeaux du Panthéon d'Edition-Originale et offrez à vos proches le foudre, le trident et la lyre...

De Rembrandt à Malevitch, les peintres ont toujours été fascinés par la polarité féconde du noir et blanc.
Malgré toutes les évolutions techniques, les grands photographes contemporains privilégient encore cette « essence de la discipline».
Et pour l'écrivain, il n'est qu'une recette de création : café noir et nuit blanche.

La lettre au Père…
Et une lettre à la mère.

Et si le plaisir d'écrire était né de cette première lettre d'enfant dont nous fûmes chacun l'auteur secret et passionné et pourtant tout juste lettré ?
Et si notre fascination pour la correspondance des écrivains et des artistes devait quelque chose à ce précieux souvenir, intime et commun, de notre propre éveil à l'art épistolaire ?
Si toutes lettres manuscrites, d'amis, d'amants ou d'agrément étaient autant de réécritures de cette missive originelle, longuement mûrie, soigneusement composée, joliment appliquée, dûment adressée, rigoureusement timbrée et fièrement postée vers un illustre destinataire de hotte lignée...
Pour inaugurer ce mois consacré aux listes de Noël et suggestions hebdomadaires de cadeaux uniques, personnels et précieux, Le Feu Follet rend hommage aux belles lettres en vous dévoilant les secrets poétiques d'une missive mélancolique et crue d'un fils en exil à sa mère, mais dont « la boue » recèle la secrète alchimie de « l'or » baudelairien.

Le 3 avril 1862, Victor Hugo réussissait, depuis son rocher anglais, l'exploit de faire paraître simultanément et dans les quatre coins du monde le plus important roman humaniste du siècle. Pourtant, aujourd'hui encore, libraires et bibliographes doutent de la réussite de ce tour de force et continuent à se quereller sur la préséance d'une parution sur l'autre.

Faux témoignages (d'Adèle), informations erronées (des gazettes), interprétations abusives (des bibliographes), mémoire défaillante (de Hugo) et précipitation désordonnée (de Meurice et Vacquerie) sur fond de rivalité exacerbée (entre Lacroix et Pagnerre), l'enquête du Feu Follet vous conduit dans les méandres d'une aventure éditoriale d'exception, source d'une des plus tenaces méprises bibliographiques, attribuant à tort une antériorité à l'édition belge sur la française et ignorant la véritable différence entre la Lacroix et la Pagnerre : le supplément de texte.
Écoutons encore la voix du maître Hugo et son amour pour les animaux qu'il offrit en miroir à chaque personnage des Misérables : le bon ours de Valjean-Madeleine, la souris Fantine, Cosette l'alouette et surtout Javert, « ce chien fils d'une louve »…
Edition-originale.com vous propose cette semaine son bestiaire littéraire.