A l'occasion du centenaire de la disparition de Kafka, le 3 juin 1924, Edition-Originale revient sur la place prépondérante de la photographie dans la vie et l'oeuvre de l'écrivain - et la fascination qu'a exercé son propre portrait.

« Ce qui caractérise l'œuvre de Kafka,

c'est que, par elle, l'essentiel est toujours déjà révélé,

mais dans une lumière telle que ce qui est révélé reste voilé,

devient indéchiffrable. »

Maurice Blanchot

« Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :

Polissez-le sans cesse et le repolissez ;

Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »

"Voyeurisme ou véritable hymne à l'amour ? Depuis des siècles, les lettres d'amour ont envahi le champ littéraire. Entrave à la pudeur pour certains, véritable trésor artistique pour d'autres... Un moyen d'expression qui ose libérer les sentiments les plus intimes. Des lettres personnelles transformées en chefs-d'œuvre littéraires lus dans le monde entier depuis des décennies.

Un véritable enthousiasme s'est créé autour de ces relations épistolaires, qui tenaient en haleine tous les lettrés des siècles passés comme de véritables romans. Avec le temps, la production éditoriale est devenue plus élitiste, mais pour les amants célèbres, il sera toujours risqué de s'écrire « Je t'aime ».

De Madame de Sévigné à Denis Diderot, d'Honoré de Balzac à Arthur Rimbaud, écrivains, romanciers, dramaturges, poètes ou encore politiciens, tous se sont aventurés dans l'art des lettres d'amour pour exprimer leur flamboyante tendresse.

Le Point revient sur les plus grandes relations épistolaires du XVIIIe au XXe siècle."

Puisqu'il faut laisser aux fleurets les honneurs du Grand Palais, le Salon du Livre sur le Carreau riposte dans un autre Temple et esquive l'estoc par une élégante parade sous une nouvelle verrière. Pour l'occasion La Librairie Le Feu Follet se fend d'un long catalogue, plein de piques et de capes, ouvrages et manuscrits curieux, truculents ou gracieux et de bien d'autres choses en somme… Autographes, tirages de tête, dessins et photographies, de la garde à la pointe, à la fin de l'envoi…

« Denoël, les trois petits points ne lui plurent guère. Effrayé, qu'il était. Réprobateur. Nous quittions la bonne tradition, nous répudiions toute forme : ça ne se rattachait plus à rien...  Ah, cette fois, mon éditeur ne répondait plus du succès ! Il se devait de dégager sa responsabilité. De tirer son épingle du jeu...
« Cher Céline, commençait-il, je crains que vous ne vous soyez fourvoyé... Voyons, même pour un homme comme vous, il y a des limites, une mesure à garder ! »
Les traits sévères, le regard perplexe, une angoisse (mais très digne) dans la voix. Brave Denoël, va !... « Mon bon ami, je vous mets en garde. » Et puis il y avait autre chose. Ces passages trop osés, vraiment trop osés ! Evidemment, l'art a bien des droits, mais quand même !... »

Une émission conçue et présentée par Florence Berthout, Maire du 5ᵉ, reçoit Sibylle Pandolfi, qui présentera le livre « Le Bouquiniste Mendel » de Stefan Zweig aux éditions Sillage.

La Librairie Le Feu Follet sera présente au
64e Salon du Livre Rare de New York
du 4 au 7 avril au Park Avenue Armory


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