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Reportage photographique des établissements Arbel réalisé dans le cadre de la fabrication de la soucoupe plongeante du commandant Cousteau

Reportage photographique des établissements Arbel réalisé dans le cadre de la fabrication de la soucoupe plongeante du commandant CousteauReportage photographique des établissements Arbel réalisé dans le cadre de la fabrication de la soucoupe plongeante du commandant Cousteau

Découvrez une curiosité unique péchée par la Librairie Le Feu Follet

Avant de faire monter l'immensité bleue des océans dans la petite boîte noire de nos salons, le commandant Cousteau dû inventer une autre boîte qui descendrait dans les profondeurs insondables de la planète Mer. 
Si l'on connait bien l'aventurier au bonnet rouge, on sait moins qu'il fut avant tout un inventeur de scaphandres et de sous-marins révolutionnaires qui inaugurèrent les voyages extraordinaires de 720 lieues sous les mers.
Le Feu Follet a retrouvé un document unique de ces débuts de la conquête aquatique. 

Le reportage photographique des établissements Arbel réalisé dans le cadre de la fabrication de la soucoupe plongeante du commandant Cousteau, réalisé en février 1964 et offert par le photographe à un journaliste. 

Cet ensemble unique, établi par Raoul Wallemme, est consitué de 33 photographies originales en tirage argentique d'époque, d'une reproduction de coupure de presse de La Voix du Nord et de trois plans techniques ronéotypés, réunis dans un classeur noir portant sur le dos une étiquette comportant l'inscription « Reportage fabrication « presse » – Emboutissage des ½ sphères de la soucoupe plongeante du Ct Cousteau – Février 1964 ».
Envoi autographe signé : « Avec les amitiés du reporter photographe Wallemme Raoul. »
 
 
Très bel et unique ensemble, témoignant de la genèse de la fabrication de Deep Star 4000, soucoupe plongeante inventée par le commandant Cousteau.
 
La reproduction de coupure de presse encollée au début de notre ensemble explique : « L'Office Français de Recherches Sous-Marines à Marseille va construire, pour le compte d'une firme américaine, une soucoupe plongeante, la « S. P. 4000 » qui pourra descendre à une profondeur de 4.000 mètres. Cet engin, dont la maquette grandeur nature vient d'être réalisée, doit être terminé en mai 1964. Il pourra effectuer ses premiers essais le mois suivant, avant de partir pour les États-Unis où il prendra le nom de « Deep Star » ».
En 1964, l'Office Français des Recherches Sous-Marines, dirigé par le commandant Cousteau, confia à la société Arbel de Douai le travail de mise en forme de demi-sphères en acier Vasco Jet 90 destinées à la fabrication de la soucoupe plongeante « S.P. 4000 ». Les 33 photographies réunies dans cet album d'archives internes, relatent toutes les étapes de cette conception. On y voit les métallurgistes à l'œuvre, vêtus de combinaisons dignes de la science-fiction ; le dernier cliché immortalise l'équipe posant fièrement devant l'objectif du reporter photographique Raoul Wallemme.
 

 
C'est la société américaine Westinghouse Corp qui, sous la direction de Cousteau et de l'O.F.R.S., fabriquera le submersible. Pour des questions de certification, la sphère Vasco fabriquée par les ateliers douaisiens ne sera pas utilisée par la firme américaine qui lui préférera un autre modèle utilisé par l'US Navy. Elle sera finalement utilisée sur un autre engin, le S.P. 3000 ou Cyana. « En septembre 1971, une plongée d'essai, heureusement sans équipage, tourne mal. Cyana, pendue à un câble et lestée d'une lourde gueuse, est immergée au large de la Sicile par 3 200 m de fond. Une manille s'ouvre, libérant le câble. La soucoupe reste immobilisée à quelques mètres du fond. Le point de naufrage est immédiatement marqué par une balise ultrasonore qui peut émettre un bip-bip pendant un mois seulement. Une course contre la montre commence : il faut réarmer l'Archimède et l'équiper en urgence d'une cisaille inspirée d'un coupe-jambon de charcutier ! Quatorze jours après le naufrage, alors que la balise émet encore faiblement, Archimède retrouve Cyana et coupe le câble qui la retient prisonnière. C'est alors le sauvetage le plus profond jamais réussi ! » (site internet de l'Ifremer).
Cyana effectua plus de 1 300 plongées à partir des différents navires océanographiques de l'Ifremer (Jean Charcot, Le Suroît, Le Noroît, Nadir, L'Atalante) ou de navires d'opportunité (Castor, Ravello).
 
Superbe et unique témoignage du savoir-faire métallurgique français au service du commandant Cousteau et des pionniers de l'océanographie.

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