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Autographe, Edition Originale

François René de CHATEAUBRIAND Lettre autographe adressée à madame Amédée de Duras concernant son état de santé qui s'améliore : "les vomissements m'ont fait beaucoup de bien..."

700 €

Réf : 86836

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François René de CHATEAUBRIAND

Lettre autographe adressée à madame Amédée de Duras concernant son état de santé qui s'améliore : "les vomissements m'ont fait beaucoup de bien..."

s.l. s.d. [ca 1840], 15,5x19,5cm, une page sur un double feuillet.


Billet autographe de François René de Chateaubriand, 12 lignes à l'encre noire sur un double feuillet , adressé à madame Amédée de Duras se réjouissant de sa meilleure santé.
Une déchirure avec manque inhérente au fait que le cachet a été rompu pour faciliter la lecture du billet.
"Mde de CH[ateaubriand]. me dit de vous répondre: si je meurs, madame, ce sera à vos pieds le matin. Non pas à midi, mais à trois heures et demie. Je me porte à merveille chez ma soeur. Que cela ne soit pas vous, mais mde de Lévis qui m'ait vu perdre ma longue barbe er mon mouchoir turc. Ne venez pas, vous ne devriez pas venir. Mde de Ch[ateaubriand] est inconsolable... "

Chateaubriand écrit à Claire de Duras, l'une des femmes les plus importantes de sa vie, fille unique du Girondin comte de Kersaint et cousine par alliance de Natalie de Noailles, maîtresse de l'écrivain. Confidente et bientôt rivale du grand amour de Chateaubriand, Madame Récamier, elle fut la figure de proue de sa cohorte d'admiratrices et tomba sous son charme dès leur première rencontre au château de Méréville en avril 1808. La duchesse à la beauté ingrate fut vite éconduite par l'écrivain qui était encore sous l'emprise de Madame de Noailles. Elle conclut néanmoins avec lui un accord amical et fut des années durant une sœur attentive, une amie prévenante et la première lectrice de nombre de ses œuvres, notamment Le Dernier Abencérage, inspiré de ses amours avec la comtesse de Noailles. De son côté, la duchesse s'arrangea tant bien que mal de cette amitié platonique malgré sa passion dévorante pour Chateaubriand, qui fut l'objet de son roman à succès Ourika, contant l'amour tragique et impossible d'une jeune Africaine pour un Français.




 

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