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(Musées et Bibliothèques)
Autographe, Edition Originale
4 000 €
Réf : 84063
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Boris VIAN
Ensemble complet du manuscrit et du tapuscrit de la chanson de Boris Vian intitulée "Les gens de Saint-Germain"
S.n., s.l. s.d. (1948-1949), 31x20cm, 16,5x11cm et 20,7x26,7cm, 3 feuillets.
« CLAC : Cercle Littéraire des amis des caves / Cercle libre des amateurs de cuisse. »
Au verso de ce feuillet, des notes manuscrites de Vian probablement en vue d'animer ce cercle qui ne fut, à notre connaissance, jamais créé :
« Tableau d'affichage – signé le troglodyte de la semaine […] Manifestes à faire signer toutes les semaines. »
- Un papillon perforé prélevé sur un feuillet de cahier d'écolier reprenant la strophe « Pour venir au Tabou » et la suivante, également de la main de Boris Vian. La première strophe n'apparaît pas dans son intégralité sur le feuillet principal. Une trace d'adhésif au verso.
- Un feuillet perforé tapé à la machine, mise au propre du manuscrit. En bas à droite, la date « 1948-1949 » est indiquée.
Cette chanson – une des toutes premières de Vian – est un véritable hymne germanopratin, qui ne fut jamais interprétée hors des caveaux. Il préfigure le fameux Manuel de Saint-Germain-des-Prés qui ne paraîtra qu'en 1974. Elle fut retranscrite, avec les strophes dans un ordre différent, dans le tome 11 des Œuvres complètes de Boris Vian consacré à ses chansons, mais certains vers barrés de notre manuscrit demeurent bien lisibles et inédits : « Quand on n'sait pas danser / Il vaut mieux s'en passer ».
Alexandre Astruc, cité à deux reprises dans la chanson, témoigne dans ses mémoires de la création de celle-ci :
Cette chanson grivoise fut en effet rédigée aux derniers souffles du Tabou, célébrissime club-cave fondé en 1947 où Boris Vian régnait en maître, entouré d'autres illustres personnalités citées dans ce tableau :
« Les gens de Saint-Germain
S'amusent comme des gamins
ls lisent du Jean-Paul Sartre
En mangeant de la tartre. »
Deux strophes rendent hommage à la mythique cave de la rue Dauphine :
« Pour venir au Tabou
Faut être un peu zazou
Faut porter la barbouze
Et relever son bénouze – Dans une ambiance exquise
On mouille sa chemise
Et quand y'a trop d'pétard
Ça finit au mitard » tandis que deux autres évoquent l'avenir des zazous : « Mais quand nous serons vieux
Tout ira bien mieux
On s'paiera des p'tites filles
Pour s'occuper la quille – Et on viendra toujours
Fidèle a ses amours
Au Cercle Saint-Germain
Pour y voir des gens bien. »
Cette nouvelle évocation du « Cercle » adjointe aux annotations « clac » en tête du feuillet peuvent laisser supposer que Vian souhaiter créer un collectif qui survivrait au-delà du Tabou. Quoi qu'il en soit, à l'époque de la création de cet hymne aux « gens de Saint-Germain », naît le Club Saint-Germain, nouvelle cave plus « select » que son aînée qui deviendra la première scène jazz de Paris.
Provenance : Fondation Boris Vian.
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