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Camille SAINT-SAENS Lettre autographe signée adressée à Adolphe Boschot évoquant son admiration pour Mozart

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Camille SAINT-SAENS

Lettre autographe signée adressée à Adolphe Boschot évoquant son admiration pour Mozart

s.l. 6 Février 1901, 11,5x17,5cm, quatre pages sur un feuillet et une enveloppe.


| "je n'ai cessé de dire que ceux qui dénigraient Mozart ne comprenaient pas la musique" |
 


Lettre autographe signée de Camille Saint-Saëns adressée à l'essayiste, musicologue et critique musical Adolphe Boschot,  43 lignes rédigées à l'encre noire sur un double feuillet bordé de noir. Pliure transversale inhérente à l'envoi avec légères déchirures aux extrémités, enveloppe jointe de la main de Saint-Saëns à l'adresse de Boschot, au 71 rue de Grenelle. Note au crayon d'un précédent bibliographe au verso de l'enveloppe.
Saint-Saëns rédige cette superbe démonstration de révérence pour le compositeur salzbourgeois en 1901. Cette même année, son ami Boschot, le destinataire de cette lettre faisait entendre la musique de chambre de Mozart à son domicile du 71 rue de Grenelle. Le compositeur présente ses excuses pour son absence : "Ce n'est pas ma faute, si, malgré mes objurgations, la terre refuse de s'arrêter dans sa course autour du soleil ; pour la 65e fois j'assiste à ce mouvement giratoire, et l'exécution en public de morceaux de musique sur le piano n'est plus de mon ressort. D'ailleurs vos séances se terminent avant la fin de mars et je ne serai de retour qu'au 1er avril, je ne pourrai pas même y assister". Dans sa jeunesse, c'est justement en tant qu'interprète de l'artiste divin que le prodige Saint-Saëns avait reçu le surnom de "petit Mozart". Il félicite dans la missive Boschot, par ailleurs auteur d'une étude intitulée "La Lumière de Mozart", pour sa défense du compositeur qu'il a lui-même soutenu contre l'avis de la majorité : "Croyez que je le regrette, et que je serai très heureux de voir qu'on s'occupe de faire reprendre au public le chemin de Mozart. Il y a trente ans, le parti avancé voulait lui déclarer la guerre, j'ai alors pris sa défense et je n'ai cessé de dire que ceux qui dénigraient Mozart ne comprenaient pas la musique. Permettez moi de vous recommander les motets avec orchestre, trop peu connus, dont le célèbre Ave Verum." Il achève la lettre par une très fine analyse du style de son aîné : 



Puisse-t-on en écoutant Mozart apprendre qu'il y a autre chose en musique que les sensations et les vibrations nerveuses et que l'art délicat, la pureté de la forme, sont des choses à ne pas dédaigner.



Exceptionnelle expression d'admiration et de respect, d'un génie de la musique à un autre.
 


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