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Autographe, Edition Originale

"Feu Max Jacob laisse une fortune de deux francs cinquante" : amusante lettre autographe signée à Max Jacob enrichie d'un dessin

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André MALRAUX

"Feu Max Jacob laisse une fortune de deux francs cinquante" : amusante lettre autographe signée à Max Jacob enrichie d'un dessin

s.l. s.d. (1929), 13,1x17,3cm, deux pages sur un bifeuillet.


| "Mais le camion, plus endurant, reprit le dessus et réduisit le grand poète à l'état de boue" |
*



Lettre autographe signée d'André Malraux, adressée à Max Jacob. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet, enrichie d'un dessin de Malraux. 
Partiellement transcrite dans Histoires littéraires, 2002, p. 123.
Hilarante lettre de Malraux, qui rédige une fausse notice nécrologique annonçant la mort de Max Jacob, alors que celui-ci tarde à répondre à ses lettres. Il accompagne sa signature d'un profil de chat.




"On nous informe que notre malheureux confrère Max Jacob qu'un entraînement abusif rendit présomptueux vient de trépasser malencontreusement. Ayant rencontré un camion automobile, il se précipita sauvagement sur ce véhicule et engagea avec lui une lutte corps à corps. On peut croire un instant à la victoire de notre valeureux confrère : mais le camion, plus endurant, reprit le dessus et réduisit le grand poète à l'état de boue. 
C'est ce qui fait qu'il lui a été impossible de répondre aux lettres de ses amis qui lui envoient par courrier des lettres de onze pages. 
Feu Max Jacob laisse une fortune de deux francs trente cinq qui, sur son désir, a été immédiatement employée à des fondations pieuses. 

[...] 
J'ai l'intention de vous réécrire bientôt, mais je serais heureux d'être informé - au moins - de votre existence, à laquelle je tiens [...]"





La lettre pourrait dater des mois suivant le - réel - accident de voiture dont fut victime Max Jacob en 1929, qui lui valut quelques mois de convalescence silencieuse. Le peintre-poète avait fait entrer le jeune André dans la vie artistique et littéraire parisienne dix ans plus tôt. Malraux le cite dès ses débuts dans son essai sur la peinture cubiste et lui avait dédié son tout premier ouvrage, Les Lunes de papier, paru en 1921. Il était familier des lettres-fleuve à son mentor et ami, d'où l'allusion à "ses amis qui lui envoient par courrier des lettres de onze pages". 
Superbe témoignage de la correspondance cocasse et complice de Malraux et Max Jacob.






















































































































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