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Abel GANCE Deux poèmes autographes de jeunesse datés et signés d'Abel Gance qu'il a dédicacés à un couple d'amis et intitulés "Salomé et "Chanson vague" : "Avait-elle un coeur ? Non, car c'était une femme !  Mais si pourtant... je me souviens..."

Abel GANCE

Deux poèmes autographes de jeunesse datés et signés d'Abel Gance qu'il a dédicacés à un couple d'amis et intitulés "Salomé et "Chanson vague" : "Avait-elle un coeur ? Non, car c'était une femme !  Mais si pourtant... je me souviens..."

S.n., S.l. Mai 1909, 19,5x24,5cm, une page.


Deux poèmes autographes de jeunesse datés et signés de quatorze strophes chacun en alexandrins d'Abel Gance, alors âgé de 20 ans, 18 et 21 lignes écrites à l'encre violette pour chacun des poèmes ;  ces poèmes rédigés sur une feuille détachée d'un cahier d'écolier. 
Au recto, le premier poème est daté du 3 Janvier 1909 et il est dédicacé à un couple d'amis : "A Myriam Deroxe à Victor Fransses pieux admirateurs de Salomé, ce témoignage d'un esprit comprenant presque leur enthousiasme. "
Le second, au verso, est intitulé "Chanson vague"  ; il est daté de Bruxelles du 28 Janvier 1909 ert signé AGance.

Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
Ces poèmes ont été probablement publiés en 1909 dans son seul et très rare recueil de poèmes : "Un doigt sur le clavier" alors qu'Abel Gance envisageait de débuter une carrière dans le théâtre à Bruxelles.
"En ce temps Salomé vivait en Palestine, ...
Ses yeux étaient de l'or dont on fait les douleurs,
Elle avait une rose aux lèvres, des pâleurs,
un corps souple et brûlant de volupté féline.
...
Et dans ma vie... elle viendra... je crois la voir ! -
Avait-elle un coeur ? Non, car c'était une femme ! 
Mais si pourtant... je me souviens... c'était un soir : "


Le second, qui comporte une bande de scotch au niveau du titre, est également empreint de mélancolie : 
"Je laisserai ce soir un peu traîner des fleurs
Sur le parvis de marbre où je viendrai l'attendre ;
Mon coeur, doucement gris, sera si doux, si tendre
Que pour glisser du monde à l'infini des pleurs
Sur le parvis de marbre où je viendrai l'attendre ; 
Il suffira d'un peu de sa bouche à surprendre
Je laisserai ce soir un peu traîner des fleurs..."


Influencé par John Keats, Charles Baudelaire, et Arthur Rimbaud, Abel Gance, alors à Bruxelles pour poursuivre une carrière dans le théâtre, stoppe son activité poétique jugeant sa production trop impersonnelle et revient désespéré à Paris.



 

700 €

Réf : 87880

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