Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Contact us - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Antique books - Bibliophily - Art works


Sell - Valuation - Buy
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne






   First edition
   Signed book
   Gift Idea
+ more options

Search among 31332 rare books :
first editions, antique books from the incunable to the 18th century, modern books

Advanced search
Registration

Sale conditions


Payment methods :

Secure payment (SSL)
Checks
Bank transfer
Administrative order
(FRANCE)
(Museums and libraries)


Delivery options and times

Sale conditions

Signed book, First edition

Antoine BLONDIN Lettre manuscrite inédite très cochonne adressée à son meilleur ami Roger Nimier depuis Réalmont (Tarn) : "ce grand pendard [...] me fout sondard en cul"

Antoine BLONDIN

Lettre manuscrite inédite très cochonne adressée à son meilleur ami Roger Nimier depuis Réalmont (Tarn) : "ce grand pendard [...] me fout sondard en cul"

Réalmont s.d. (cachet postal 1959), 16,9x17,7cm, un feuillet + une coupure de presse + une enveloppe.


Délicieuse lettre autographe probablement inédite, signée par Antoine Blondin aux accents rabelaisiens, adressée au hussard Roger Nimier à son bureau parisien de la N.R.F.
L'écrivain écrit depuis un hôtel de Réalmont (Tarn), et se met dans la peau d'une femme de chambre passablement illettrée narrant ses exploits sexuels avec l'écrivain, prénommé "Monsieur Antouane" dans la lettre.
20 lignes sur un feuillet quadrillé. 
Blondin y joint une coupure d'un de ses articles de l'Equipe sur une course automobile ainsi qu'une carte de l'hôtel Restaurant Noël Galinier à Réalmont dans le Tarn, où est inscrit le menu de son repas : "Ecrevisses / Saumon / Côtelettes d'agneau / Cèpes / Conneries". "Vins : Pas identifiés". 
Enveloppe jointe. 
Belle manifestation de l'esprit anarchiste et loufoque qui dirigeait les pas, pas souvent assurés mais toujours imbibés, d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier.
Sur un ton humoristique et très décalé, Antoine Blondin rédige dans une orthographe phonétique et plus que fantaisiste un récit pornographique du point de vue d'une femme de chambre de l'hôtel dans lequel il réside. En voici le texte avec toutes les fautes retranscrites : la femme de chambre raconte à son "Monsieur Rogeais [Nimier]" une soirée arrosée avec  "Monsieur Antouane [Blondin]", dans un hôtel : "ce grand pendard [...] me fout sondard en cul. Je vous et cris à quat patte passqui pas raie quessa dit Latte les Saints Quetaires ou les cinq terres de mon peti cul. Je messe culse mai genêt pas beau cou d'ortograf si j'ai du temps pet rarement". 
Roger Nimier, son ami de beuveries et de festins mémorables est tenu au courant des aventures de son compère à grands renforts de ses bons mots mis dans la bouche de cette camériste illettrée : "Hyères souar ou Pluto Sète nuids, Monsieur Antouane m'affet absorbet une bouteille de Pépère aide sic ! Onna bien riz parce queue cetté dans ma titte chatte qu'il mella mise". 
Jouant les bohèmes, les insouciants, Blondin a fini par accepter son image de joyeux drille, de poète ami de la bouteille et de la fête : "Sannan pêche pas con panse à vous. Un petit têtre qui vous susse en rêve", signe-t-il à la fin de sa lettre. 

A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteur déclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait : « Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures."

L'écrivain de la France charnelle révèle une part de son univers personnel complexe et original à travers cette missive adressée à son grand ami. 

[English description on demand]





800 €

Réf : 76351

Order

Book