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Jean WAHL Lettre autographe signée adressée à Marc Barbezat : "J'avais l'impression qu'il n'y aurait pas de guerre. J'aurais voulu que ce fût par une reculade d'Hitler qu'elle n'eût pas lieu."

Jean WAHL

Lettre autographe signée adressée à Marc Barbezat : "J'avais l'impression qu'il n'y aurait pas de guerre. J'aurais voulu que ce fût par une reculade d'Hitler qu'elle n'eût pas lieu."

Cannes 16 octobre 1938, 13,4x21,2cm, 2 pages sur un feuillet, enveloppe jointe double.


Lettre autographe signée de Jean Wahl adressée à Marc Barbezat, une page et demie rédigée à l'encre noire sur un feuillet. Enveloppe jointe. Pliure transversale inhérente à l'envoi.
Jean Wahl fut l'examinateur de Marc Barbezat pour l'examen de philosophie au baccalauréat, c'est alors que les deux hommes se lièrent d'amitié. En 1940, peu de temps après la rédaction de cette lettre, Barbezat fondera la revue L'Arbalète à laquelle le philosophe collaborera en confiant à son jeune protégé ses tous premiers poèmes. Cette revue deviendra par la suite une maison d'édition qui publiera notamment les premiers et sulfureux textes de Jean Genet. 
Intéressante lettre pleine d'amertume, rédigée à la veille de la Seconde guerre mondiale : "J'avais l'impression qu'il n'y aurait pas de guerre. J'aurais voulu que ce fût par une reculade d'Hitler qu'elle n'eût pas lieu. Le destin ou la faiblesse des hommes en a décidé autrement. Nous avons manqué - et l'Angleterre aussi - d'hommes qui fussent à la hauteur des circonstances. C'est bien triste." Wahl y relate sa rencontre avec le poète Lucien Jacques, également traducteur de Moby Dick : "Sans le roman traduit de Melville, les Cahiers du Contadour me paraissent de second ordre. [...] Lucien Jacques est très sympathique." Il achève sa lettre : "J'admire beaucoup le talent du conteur Panaït Istrati. Conteur qui fait surgir les émotions comme celles que fait naître la musique."

[English description on demand]

400 €

Réf : 77525

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