LE LABOUREUR
Les tombeaux des personnes illustres
Chez Antoine Vuarin [ Antoine Le Bouc], à Paris 1642, In-Folio (22x34,5cm), (26) 330pp. (4), relié.
Edition originale parue chez Antoine Le Bouc en 1642, et remis en vente en 1684 avec un papillon contrecollé sur l'adresse originale à la nouvelle adresse d'Antoine Vuarin. Interessante particularité éditoriale qui montre qu'il y eut un certain nombre d'invendus du premier tirage. Par ailleurs, cet ouvrage ne connut qu'une seule édition et ne fut jamais réédité. Epitre au Cardinal de Richelieu.
Beau frontispice allégorique par Avice. L'illustration comprend le Tableau généalogique de la famille d'Orléans, Table généalogique de la maison du Luxembourg (Deux planches), Table généalogique pour faire voir que Monsieur le marquis de Gesvre est issu de Charlemagne (Quatre planches), Table pour rendre raison des cartiers des armes de Monsieur le marquis de Noirmoustier (Une planche), Table généalogique des Bourbons (Une planche) et 106 Blasons in-texte (vignettes d'environ 10x15cm), le tout gravé par Pierre Nolin.
Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Epidermure sur le plat supérieur et 3 trous de vers. Un trou de vers en marge interne en haut devenant légère galerie à partir de la page 60 puis allant s'estompant jusqu'à rederevenir trou. Une petite déchirure sur 1cm en marge externe sur la planche de la Maison de Luxembourg. Absence de la page de garde avant le frontispice.
Bel exemplaire, d'une fraîcheur très appréciable.
Le couvent des Célestins, profané sous la Révolution française, fut la seconde nécropole royale après Saint-Denis. Les tombeaux étaient répartis dans la chapelle des Orléans (où étaient déposés le coeur d'illustres représentants de cette dynastie : Charles VI, Philippe d'Orléans, François II, Charles IX...), dans l'église, le choeur, la nef résidaient les restes et tombeaux des Luxembourg, Montmorency, Lusignan, La Trémoille... Cette étude est d'autant plus précieuse qu'elle est la seule de son espèce à recenser les tombeaux du couvent des Célestins, depuis longtemps disparu. Devenu un dépôt de bois après la Révolution française, une caserne sous le Consulat, enfin amputé d'un tiers par le percement du Boulevard Henri IV en 1866, puis détruite enfin par la construction de la nouvelle caserne des Célestin, le monument et ses précieuses tombes ne connurent pas un destin favorable.
[English description on demand]
2 200 €
Réf : 75929
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