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Alexandre DUMAS Lettre autographe signée à son amante Marie Richon : "ai-je droit à votre nuit"

Alexandre DUMAS

Lettre autographe signée à son amante Marie Richon : "ai-je droit à votre nuit"

lundi matin [12 février 1866 ?], 8,5x11,2cm, une feuille.


Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon. 7 lignes sur une page d'un bifeuillet.

« Ma belle chérie
Ai-je droit à votre nuit du lundi au mardi gras. 
Je l'espère en conséquence [...] sera chez vous ce soir à 11 heures. 
Croyez le double de ce que je vous dis quand je vous dis
Je t'aime »




On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, seulement connue grâce à de rares billets enflammés adressés à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres (« Fais-moi de bons vers  pour mon retour », lui réclame-t-il dans un autre billet). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride. Il donnait notamment rendez-vous à sa mystérieuse conquête à son domicile Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur un autre billet nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes (« elle t'adore – ou plutôt nous t'adorons » lui écrira-t-il). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain prépare l'adaptation théâtrale de son roman Gabriel Lambert et mentionne dans une lettre une lecture de la pièce, créée à l'Ambigu-Comique le 16 mars 1866. Les dernières années de sa vie ne démentent pas son incommensurable amour des femmes ; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe.

Billet d'invitation subtilement explicite de la main du grand écrivain, adressé à une mystérieuse amante encore inconnue des biographes.


 

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