Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Nous contacter - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Livres anciens - Bibliophilie - Œuvres d'art


Vente - Expertise - Achat
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne
Recherche avancée
Inscription

Conditions de vente


Moyens de paiement :

Paiement sécurisé (SSL)
Chèques
Virement bancaire
Mandats administratifs
(Musées et Bibliothèques)


Délais et tarifs de livraison

Conditions générales de vente

Autographe

Louis-Ferdinand CELINE Voyage au bout de la nuit

Louis-Ferdinand CELINE

Voyage au bout de la nuit

Denoël & Steele, Paris 1932, 12x19cm, relié.


Édition de l'année de l'originale.
Reliure en plein maroquin bordeaux, dos à cinq nerfs, date en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête dorée, étui bordé de maroquin bordeaux, plats recouverts de papier à la cuve, reliure signée Patrice Goy.
 
Exceptionnel et précieux envoi autographe signé de Louis-Ferdinand Céline à Abel Gance: «à mon ami Abel Gance fidèle dans un voyage autour de tout. LF Destouches.»
Quelques repères de lecture marginaux au crayon de papier in-fine.
 
Ami de Gance depuis 1917, Céline sert de « garçon de courses » à l'extravagant réalisateur de cinq ans son aîné et lui voue une grande admiration : « Il restera dans cent ans bien plus de votre cinéma que de mon gros tambour mortuaire ». L'estime est réciproque et Gance comptera au nombre de ses amis pendant les années 1930. Il est le premier à envisager, dès le mois de novembre 1932, une adaptation cinématographique du Voyage, projet auquel Céline tenait beaucoup. Abel Gance acheta les droits à Denoël pour 300.000 francs. Impossible défi, il abandonna le projet un an plus tard. Lui succéderont : Claude Autant-Lara, Michel Audiard, Sergio Leone, Federico Fellini, François Dupeyron... Autant d'échecs, malgré la ferveur des cinéastes (« Le voyage n'est pas un film, c'est un renvoi d'ascenseur, le père Céline on lui doit tout ! » – Audiard) et les efforts de Céline (il se rendit à Hollywood en 1934 pour « signer une option de six mois avec Lester Yard [...] De tous les agents, il m'a semblé le plus apte, le plus coquin »).
 
Rendez-vous manqué ou rencontre impossible, Céline conclura : « Je laisse rien au cinéma ! Je lui ai embarqué ses effets ! ... toute sa rastaquouèrie-mélo ! ... tout son simili-sensible ! [...] j'ai capturé tout l'émotif ! ... » (Entretiens avec le professeur Y). Abel Gance ayant, par la suite, détruit une grande partie de sa correspondance avec son sulfureux ami, cette dédicace constitue un des rares témoignages de la rencontre de deux pionniers du langage artistique moderne.
 
Bel et unique exemplaire parfaitement établi.

VENDU

Réf : 34126

Enregistrer une alerte